Comment réussir votre traitement phytosanitaire ? (Part.2)

Pesticide, Traitement phytosanitaire

Sur la première partie (Part.1) de notre article  nous avons vu différents paramètres dont le contrôle permet d’assurer l’efficacité du traitement : Choix du produit phytosanitaire, qualité de l’eau et conditions climatiques.

Sur cette deuxième partie, nous allons traiter deux nouveaux paramètres  qui sont : le matériel de mesure et de traitement et les adjuvants.

Matériel de mesure et de traitement

Le matériel de mesure et de traitement sont deux éléments fondamentaux dont dépend l’efficacité d’un traitement phytosanitaire.

Le marché regorge de différents marques de matériel de mesure et d’autant plus de matériel de traitement, mais il faut savoir quel matériel est le mieux adapté à votre cas : culture, traitement localisé ou généralisé, arboriculture ou maraichage, superficie …

L’efficacité de ce matériel doit être vérifiée à une fréquence régulière (en fonction de la fréquence  d’utilisation ou une fois par mois). En effet, le seuil de tolérance pour le débit se situe à +/-10% par rapport au débit de référence.

Nous reviendrons dans de prochains articles sur les différents types et utilisations du matériel de traitements.

Respecter les consignes mentionnées sur l’étiquette du produit

L’étiquette de chaque produit comprend plusieurs informations qu’il faut prendre en considération. Ces informations sont généralement :

– Des détails techniques : dose, cible,  culture, délai avant récolte, …

– Des précautions à prendre en cours de traitement : combinaison à mettre, toxicité …

– Des conditions de stockage afin de préserver l’efficacité du produit tout au long de sa durée de validité : humidité, température …

Autres conseils : compatibilité avec les auxiliaires / autres produits, rémanence …

Les adjuvants : en dernier recours

Dans leur formulation, les produits phytosanitaires sont constitués d’une ou plusieurs matières actives associées à différents formulants, solvants, dispersants, émulgateurs, tensio-actifs, stabilisants, charges inertes, anti-mousses.

L’ajout d’adjuvants « extemporanés » se justifie parfois pour améliorer l’efficacité de la pulvérisation et la pénétration des produits. Ils ne montrent leur intérêt que si les différents paramètres de la pulvérisation sont maîtrisés. En améliorant l’efficacité du produit, ils permettent des modulations de dose et donc de coût. Cependant, attention aux risques de phytotoxicité avec certains produits.

Différentes catégories existent : huiles végétales ou minérales, mouillants, sels et multifonctionnels. Ils doivent bénéficier d’une autorisation de mise sur le marché pour un usage déterminé. Certains, en diminuant la proportion des petites gouttes ou grâce à leur effet « alourdisseur de gouttes », contribuent à limiter la dérive. 

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