Tomate : le Maroc collabore avec l’UE sur le volet phytosanitaire

Le groupe de contact Franco-Hispano-italien, composé de représentants des producteurs de tomates de la France, de l’Espagne et de l’Italie, ainsi que les chefs de leurs administrations respectives, se sont réunis la semaine dernière à Nantes, en France et ont  abordé, entre autre, le développement des importations en provenance du Maroc et les besoins dans le domaine phytosanitaire, où il a été convenu de renforcer le travail conjoint.

En ce qui concerne les importations de tomates marocaines, le Groupe a décidé de demander à la Commission européenne d’activer la clause de coopération de l’accord d’association, dont le principal objectif est d’assurer que les concessions faites au Maroc sous l’accord d’association ne causent pas de perturbations sur  le marché de l’UE.

 Selon l’article 4 du protocole n°1 de l’accord d’association, les modalités spécifiques de concessions au Maroc sont faites à condition de  « maintenir le niveau des exportations marocaines traditionnelles vers l’UE et d’éviter la perturbation des marchés de l’UE. » Pour atteindre cet objectif, « et pour améliorer la stabilité du marché et la continuité d’approvisionnement en  fruits et légumes, les parties concernées se consulteront au moins une fois par an, à la demande de l’une des parties, dans un délai ne dépassant pas cinq jours ouvrables ».

Les importations de l’UE de tomates du Maroc ont constamment augmenté. Au cours des dix dernières années, elles sont passées de 215,159 tonnes à 382,975 tonnes en 2015. En 2016, et selon les données d’Eurostat (jusqu’au mois d’août), les importations communautaires de tomates fraîches en provenance du Maroc ont augmenté de 10% au cours des mêmes mois de 2015 atteignant un total de 266,703 tonnes.

Le groupe de contact Franco-Hispano-italien a également convenu de renforcer le travail conjoint sur les questions phytosanitaires, en particulier le travail sur la reconnaissance mutuelle, qui est considéré comme le moyen le plus efficace pour augmenter la disponibilité des produits phytosanitaires appropriés pour la culture de la tomate. La reconnaissance mutuelle est un moyen d’autorisation des produits phytopharmaceutiques qui garantit qu’un produit autorisé dans un état membre pour une utilisation donnée et selon les pratiques agricoles comparables peut être autorisé automatiquement dans un autre état membre si l’agriculture, l’état phytosanitaire et les conditions environnementales sont comparables.

 

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