Mandarine : l’Espagne réduit la culture illégale de la variété Orri

Depuis septembre 2016, l’Association des producteurs de la variété Orri, the Orri Running Committee (ORC), a inspecté plus de 1 700 vergers de cette mandarine en Espagne.

Plus de 85 % ont été effectués dans la région de Valence, environ 10 % en Andalousie et environ 5 % dans la région de Murcie. Parmi ceux-ci, environ 290 correspondait à des fermes probablement illégales, avec 261 ayant été auditées et seulement 85 fermes, soit 5 % du nombre total des exploitations enquêtées, étaient des fermes illégales.

L’organisme d’exécution, S.L. (TEO), titulaire exclusif en Espagne, comme tous les détenteurs de la variété protégée Orri, a donc ouvert, durant cette même période, 72 dossiers pour exploitation illégale de cette variété en Espagne, correspondant à environ 142 hectares ; soit plus de 69 400 arbres. Parmi lesquelles, 48 580 arbres (70 %) ont été trouvées dans la région de Valence, 13 671 arbres (19,7 %), en Andalousie, notamment dans les provinces de Huelva et Séville, 5 483 arbres (7,9 %) dans la région de Murcie et de 2,4 % en Catalogne.

Des actions juridiques supplémentaires pour la protection de la variété sont toujours prévues. D’ailleurs, il est clair que toutes ces actions de contrôle ne font autre que lever le voile sur le petit nombre d’exploitations illégales présentes et le contrôle serré que l’ORC exerce sur eux.

L’inventaire de ces vergers a été effectué depuis le lancement, en septembre 2016, de la «Orri APP», la première application mobile pour identifier des fermes d’agrumes agréés par géolocalisation. C’est un outil puissant disponible pour les membres du comité d’exécution d’Orri  (ORC), qui sert également à identifier les vergers potentiellement irréguliers. Chacun des plus de 400 associés est autorisé à télécharger l’application dans, jusqu’à, cinq terminaux mobiles.

Ces données ont été présentées à la deuxième Assemblée de l’Association des producteurs de la variété Orri, l’ORC, qui s’est tenue récemment à Valence. Les associés ont rappelé que la TEO n’a pas l’intention de régulariser les plantations illégales qui n’ont pas été légalisées au cours du processus de régularisation ouvert et publiquequi a débuté en 2015, et qui a pris fin en avril 2016, et c’est pourquoi, une action juridique va être prise contre chaque plantation illégale de la variété Orri qui n’est pas sous licence.

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