Sensibilisation à large échelle aux dangers de Tuta Absoluta

Le Complexe horticole d’Agadir (CHA) relevant de l’Institut agronomique et vétérinaire Hassan II d’Agadir a abrité, ce samedi 10, juin une journée d’information et de sensibilisation au profit des agriculteurs contre le fameux parasite Tuta Absoluta.

Initiée en collaboration avec l’Association marocaine des producteurs et producteurs exportateurs de fruits et légumes (Apefel), la Fédération interprofessionnelle des exportateurs de fruits et légumes (Fifel), et l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), cette journée d’information a été marquée par la participation d’experts nationaux et ont présenté les différents aspects pratiques de lutte contre Tuta Absoluta.

Les participants à cette journée ont mis l’accent principalement sur l’importance de la surveillance des différents stades de développement de la mineuse, la reconnaissance de ses ennemis naturels et l’évaluation du risque pour une bonne prise de décision. Tuta Absoluta, qui peut détruire jusqu’à 100% des cultures sous serre et en plein champ, a fait des ravages dans les champs de tomates dans beaucoup de pays sud-américains. En Europe, elle a été identifiée la première fois en Espagne en 2007, puis détectée dans plusieurs autres pays européens, notamment en France et en Italie, et méditerranéens comme l’Algérie et la Tunisie.

Cette mineuse se développe principalement sur la tomate (Solanum esculentum L), mais elle peut s’attaquer à d’autres espèces de Solanaceae cultivées telles que la pomme de terre, l’aubergine, les piments et les mauvaises herbes. Et elle est considérée comme le ravageur le plus redoutable de la tomate et qualifié comme «désastre absolu», d’où son nom.

L’insecte peut provoquer sur les tomates des pertes pouvant aller jusqu’à 80-100%. La larve est le stade nuisible de la mineuse de la tomate. Les premières attaques sont observées sur les parties apicales de la plante, à savoir les feuilles et les nouvelles pousses. Cet insecte peut également s’attaquer aux jeunes plants repiqués et même aux semis en pépinière. Les attaques se manifestent par l’apparition sur les feuilles de galeries blanchâtres (seul l’épiderme de la feuille subsiste, le parenchyme étant consommé par les larves) renfermant chacune une chenille et ses déjections.

A rappeler que la culture de tomate joue un rôle socio-économique important dans l’économie marocaine tant par les devises qu’elle génère, que par l’opportunité d’emplois qu’elle procure.

Source : aujourdhui.ma

 

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