Le port d’Algésiras rejette les produits costariciens traités avec de la cire non homologuée

Le mois dernier, les autorités du port espagnol d’Algésiras ont commencé à rejeter des produits en provenance du Costa Rica car traités avec des cires non enregistrées comme agents de conservation dans l’Union Européenne (UE). Cette mesure touche principalement les racines et tubercules, ainsi que les fruits, et maintient les exportateurs dans un état d’incertitude depuis mai dernier.

Non seulement la situation met en danger des exportations évaluées à 75 millions de dollars par an, mais elle pourrait également s’étendre à d’autres ports européens, selon la Chambre des Exportateurs du Costa Rica (Cadexco). En effet, actuellement, près de 150 conteneurs contenant des produits en transit maritime ont été traités avec de la cire comme agent de conservation, selon les données de la Cadexco.

L’année dernière, les ventes de manioc du Costa Rica à l’Union Européenne se sont élevées à 30,12 millions de dollars. Les expéditions vers l’Espagne ont été évaluées à 8,9 millions en 2020.

Cette situation a nécessité une négociation au niveau du gouvernement. Le ministère du commerce extérieur (Comex) dirige les efforts du Costa Rica, mais il n’y a pas encore de résultats.

Le responsable du Comex, Andres Valenciano, a déclaré que les négociations étaient menées en coordination avec le Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MAG) et le Promoteur du Commerce Extérieur (Procomer), afin de tenter de résoudre la question le plus rapidement possible.

Nous sommes en contact avec les hautes autorités du gouvernement espagnol et de l’Union Européenne, à Bruxelles, a déclaré M. Valenciano.

Le secteur le plus touché par la nouvelle disposition est celui des racines et tubercules, qui utilise traditionnellement un revêtement de cire pour prolonger la durée de vie de ses produits. Cependant, d’autres secteurs ont déjà été touchés, directement ou indirectement.

Abel Chaves, président de la Chambre Nationale des Producteurs et Exportateurs d’Ananas (Canapep), a déclaré que les exportateurs d’ananas n’avaient pas beaucoup de problèmes mais qu’il y avait déjà quelques complications.

La plus grande complication, selon M. Chaves, concerne les conteneurs consolidés, c’est-à-dire ceux qui transportent plusieurs produits. Si les ananas sont transportés avec les racines et les tubercules dans le même conteneur, la possibilité de rejet est imminente, a-t-il déclaré.

Source : https://www.freshplaza.fr/

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