Brexit : Nécessité de revoir les accords de l’UE avec les pays tiers

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Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche et du Développement rural du gouvernement de l’Andalousie (Espagne), Carmen Ortiz, a déclaré au parlement que la sortie de l’Angleterre de l’Union européenne (UE) nécessite la révision des accords avec les pays tiers (comme le cas du Maroc), vu que le « Brexit » signifie l’absence de plus de 64 millions de consommateurs.

Le ministère craigne aussi la réduction du financement de la politique agricole commune (PAC), à laquelle contribue amplement le Royaume-Uni.

Ortiz a déclaré que son ministère « se penche actuellement  sur l’analyse des conséquences potentielles du départ du Royaume-Uni de l’UE et surveille la situation par  rapport aux conséquences qui peuvent être générées suite à un processus inconnu dans l’histoire de l’Union européenne ». Le ministre a souligné que le Conseil « s’engage à fond » pour défendre les intérêts de l’Andalousie dans les institutions européennes afin de minimiser l’impact du Brexit et travaille en coordination avec le gouvernement de l’Espagne. 

Cependant, Ortiz se plaint  que face à ces initiatives de la Commission, le gouvernement central, qui a la responsabilité première en ce qui concerne la représentation de l’Union européenne, montre une certaine passivité et a insisté sur le fait qu’ « il est temps d’analyser la situation ».

En réponse à une question parlementaire, le ministre de l’Agriculture a expliqué que le gouvernement régional a mis en place un groupe de travail pour faire ce suivi coordonné par le vice-président du gouvernement de l’Andalousie et intégré par les ministères de l’Agriculture, de la pêche et développement rural; de l’économie, de l’emploi, des affaires, du commerce, du tourisme et sports.

En outre, Carmen Ortiz a souligné que son ministère a préparé une analyse axée sur l’impact de cette situation sur l’industrie alimentaire et qu’elle est actuellement étudiée avec des experts. 

Le ministre a expliqué qu’une grande importance est donnée à ce dossier vu la criticité des relations commerciales avec le Royaume-Uni qui représente le quatrième client des aliments et des boissons de l’Andalousie, dont les  ventes en 2015 ont dépassé 870 millions d’euros, soit 10% des exportations du secteur.

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