Plan Maroc Vert: Le Maroc est sur la bonne voie

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L’heure est au bilan pour le Projet d’intégration du changement climatique dans la mise en œuvre du Plan Maroc Vert (PICCPMV).

Et le bilan est encourageant. C’est ce qui se ressort de l’atelier de travail sur la mise en œuvre du PICCPMV organisé, récemment, par l’Agence pour le développement agricole (ADA) en partenariat avec la Banque mondiale et le Fonds pour l’environnement mondial (FEM).

Un atelier qui a constitué l’occasion de faire le bilan sur les résultats du projet après plus de trois années de mise en œuvre. À noter que ce projet consiste en l’intégration des composantes et mesures d’adaptation au changement climatique dans les projets Pilier II lancés dans le cadre du Plan Maroc Vert et vise à promouvoir leur adoption pour améliorer la résilience du secteur agricole aux modifications du climat. Aussi, le projet s’inscrit en droite ligne de la consolidation de la coopération réussie entre le Maroc, la Banque mondiale et le FEM, avec un don de 4,35 millions de dollars pour la période 2011-2015.

Les résultats du projet sont, donc, encourageants et les petits agriculteurs impliqués ont démontré leur forte adhésion. Ainsi, plus de 1.679 petits agriculteurs ont mis en place des mesures concrètes d’adaptation au changement climatique dans leurs parcelles et plus de 2.341 ont bénéficié de formations. Dans le même sillage, 1.400 hectares ont été semés en semences certifiées, avec une superficie égale semée par la technique du semis direct et la collecte des eaux pluviales a été mise en place sur 809 hectares.

A ce stade de déroulement du PICCPMV, l’ADA considère que des avancées et des résultats probants ont été enregistrés pour l’intégralité des activités du projet. Dans cette évolution positive globale, le premier semestre de l’année 2014 s’est distingué comme un véritable tournant en ce qui concerne particulièrement  la confirmation du système de semis direct en situation de sècheresse, sur le plan technique, et l’apparition des premiers signes en faveur de la durabilité des actions promues par le projet, sur le plan stratégique.

De même, les effets du projet en termes de promotion d’une agriculture de conservations se sont bien confirmés en cette campagne agricole 2013/2014, qualifiée de sèche, avec une mention particulière au niveau de la promotion de la technique du semis direct.

  Par ailleurs, dans une optique de vulgarisation des techniques et dans le cadre de renforcement de capacité, auquel est dédiée la première composante du Projet, une formation sur le semis direct en Chine a été organisée par l’ADA en partenariat avec la Banque mondiale au profit d’agriculteurs et de cadres impliqués dans le suivi des sous- projets.

Source : aujourdhui.ma

 

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