La variété de fraise gourmande en calcium est-elle plus sensible au Phytophthora ?

Une nutrition correcte pourrait-elle rendre les fraisiers moins sensibles au Phytophthora cactorom ? Aux Pays-Bas, les chercheurs de NovaCropControl étudient cela à l’aide d’analyses de la sève des plantes. Le mercredi 31 août, la conseillère R&D Sabine Robben a fait une présentation sur ce sujet. Elle s’est adressée à une centaine de parties intéressées des secteurs de la culture des fruits rouges et des plantes ornementales et des légumes de serre.

Absorption de calcium
Sabine a expliqué que l’étude de Phytophthora est l’un des cinq points visés par les spécialistes de la sève des plantes. Phytophthora cactorum est particulièrement problématique pour les fraises. Le champignon « nage », pour ainsi dire, avec l’eau dans la culture, puis frappe les plantes faibles ou endommagées. Cela entraîne une décoloration brune et un flétrissement des pétioles rouges.

La littérature sur ce champignon comprend beaucoup de choses sur le rôle du calcium dans les horaires d’alimentation des fraises. Les chercheurs ont examiné comment cela fonctionne dans la pratique. Ils ont placé des boutures sur des boîtes de Pétri et testé des plantes en plateaux dans une serre tunnel. Les chercheurs ont choisi une variété plus résistante à ce champignon redouté, ainsi qu’une variété plus sensible.

Il est vite devenu évident que la variété la plus résistante était bien celle-là. Et l’analyse de la sève des plantes a montré que la variété la moins résistante absorbait cinq fois plus de fer. Ils ont utilisé des nutriments hydrosolubles dans l’étude.

D’autres tests de plantes en bacs ?
Ils ont également remarqué qu’à un EC plus bas, les plantes des plateaux absorbaient plus facilement les éléments nutritifs. Les chercheurs veulent maintenant connaître le moment de l’alimentation et la quantité de calcium fournie par le producteur. De plus, ils veulent étudier d’autres éléments spécifiques.

Une autre question est de savoir si les plantes en plateaux actuellement utilisées, dont certaines, lorsqu’elles sont endommagées, montrent des signes d’infection mais n’échouent pas, le feront une fois qu’elles entreront en production l’année prochaine. Les plantes qui portent des fruits sont beaucoup plus stressées.

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