La superficie des cultures conduites en lutte intégrée a augmenté de 5,7% en Espagne

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La campagne passée a encore été positive pour la gestion intégrée des cultures dans la province d’Almeria, avec une croissance de 5,7% de la superficie, tel que révélé par la Délégation Provinciale de l’Agriculture, des Pêches et de l’Environnement. 

Le nombre d’hectares conduits en lutte intégrée s’est élevé à 26 440 hectares, comparativement à 25 000 hectares au cours de l’année précédente.

C’est essentiellement le résultat de la croissance des deux principales cultures de la province: la tomate et le poivron qui ont enregistré la plus forte augmentation de la superficie cultivée en lutte biologique. Dans le cas des tomates, et après le boom de l’année 2012/2013, lorsque le nombre d’hectares conduit en lutte intégrée a doublé, la superficie a augmenté de 20%, pour atteindre 8 820 hectares par rapport à 7350 au cours de la saison précédente.

Le poivron, quant à lui, a également connu une augmentation du nombre d’hectares conduits en lutte intégrée atteignant 9 340, en hausse de 19% par rapport à la campagne d’avant. Cela représente presque 100% de la superficie totale de la province, qui pendant la saison 2013/2014 s’est élevé à 9378 hectares.

En plus de la tomate et le poivron, la courgette et l’haricot vert ont aussi enregistré des augmentations de la superficie des cultures biologiques.  Pour la courgette, cette superficie a augmenté de 8% atteignant 940 hectares, et pour l’haricot vert elle a augmenté de 7,7% pour atteindre une superficie de 140 hectares. Dans tous les cas, l’utilisation de la lutte intégrée reste relativement faible, d’autant plus que plus de 7000 hectares de courgette et près de 1 400 d’haricot vert ont été cultivés l’année dernière.

Cependant la superficie d’aubergine et de concombre conduite en lutte intégrée a été réduite. Pour l’aubergine, une baisse de 6,5% a été enregistrée, passant de 1220 hectares au cours de la campagne 2012/2013 à 1140 en 2013/2014. Tandis que cette baisse a été de 3,9% pour le concombre, passant de 2 660 hectares à 2570. Dans ce dernier cas, la baisse a été due principalement aux difficultés rencontrées par les producteurs pour l’introduction adéquate du l’Amblyseius swirskii, (le prédateur le plus utilisé dans des conditions de froid) de même que dans  de nombreux cas, les doses n’étaient pas convenables.

En outre et quand il s’agit de cultures traditionnelles de printemps, les producteurs de melons et de pastèques continuent de montrer peu ou pas de confiance dans la production intégrée, non pas parce que cela ne fonctionne pas, mais parce que ce sont des cultures à faible rentabilité pour laquelle des petits investissements sont préférés.

Au cours de la saison 2013/2014, la superficie de melon conduite en lutte intégrée s’est élevée à 2 010 hectares, en baisse de 27,7% par rapport à l’année d’avant quand 2 780 hectares ont été couverts. Ceci se rajoute à la réduction drastique de la superficie globale de la culture, qui a presque diminué de moitié l’an dernier. 

De même pour la pastèque, la superficie conduite en lutte intégrée à baissée de 30,8%, passant de 2140 en 2012/2013 à 1 480 hectares en 2013/2014. A noter que la superficie totale de pastèque a augmenté de 11% à Almeria au cours de 2013/2014.

Source : freshplaza.com

 

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