La gibbérelline chez la tomate : métabolisme, signalisation et rôle dans les réponses à la sécheresse

L’hormone de croissance gibbérelline (GA) régule de nombreux processus de développement tout au long du cycle de vie des plantes. Elle affecte également la réponse des plantes aux stress biotiques et abiotiques. Le métabolisme et la signalisation des GA chez la tomate (Solanum lycopersicum) ont été étudiés au cours des trois dernières décennies et les principaux composants des voies ont été caractérisés. Il s’agit notamment des principales enzymes de biosynthèse et de catabolisme et des composants de signalisation, tels que les trois récepteurs GA Gibberellin Intensive Dwarf1 (GID1) et Della protein Procera (PRO), le suppresseur de réponse central.

Le rôle de ces composants dans le développement du plant de tomate et sa réponse à l’environnement ont été étudiés. La tomate cultivée, comme de nombreuses autres plantes cultivées, est sensible au manque d’eau. De nombreuses études sur la réponse de la tomate à la sécheresse ont été menées, notamment sur le rôle possible de GA dans la résistance de la tomate à la sécheresse.

La plupart des études ont montré que la réduction des niveaux ou de l’activité de GA améliore la tolérance à la sécheresse et l’évitement de la sécheresse. Cette revue a pour but de fournir une vue d’ensemble de la biosynthèse et de la signalisation des GA chez la tomate, de la façon dont la sécheresse affecte ces voies et de la façon dont les changements dans l’activité des GA affectent la réponse des plants de tomate au manque d’eau. Elle présente également le potentiel de l’utilisation de la voie des AG pour générer des plants de tomate tolérants à la sécheresse avec une meilleure performance dans des conditions d’irrigation et de limitation de l’eau.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *