Alerte : Bayer met Nunhems en vente

Bayer planifie de vendre son activité mondiale de semences potagères et de permettre à BASF un accès exclusif à ses données agricoles numériques afin de répondre aux préoccupations antitrust de l’UE pour son achat de Monsanto. Comme l’ont déclaré, jeudi dernier, trois personnes proches de l’affaire.

Le fabricant allemand des produits chimiques et des produits phytosanitaires a présenté son offre la semaine dernière après que la Commission européenne a déclaré que l’accord pourrait réduire la concurrence sur les pesticides, les semences et les caractères végétaux tels que la tolérance aux herbicides et la résistance aux insectes.

Bayer a conclu un accord en octobre dernier pour vendre ses activités de semences et des herbicides à BASF à 5,9 milliards d’euros (7,2 milliards de dollars).

Le secteur des semences potagères de Bayer, qui opère sous la marque Nunhems, compte plus de 1 200 variétés de semences dans 25 cultures de légumes.

La société a proposé de céder l’activité des semences de légumes en tant qu’unité, y compris ses droits de propriété intellectuelle, ses sites de production à un nouveau venu dans un mouvement qui exclut les offres des sociétés de capital-investissement.

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Pour apaiser les inquiétudes réglementaires concernant sa collecte de données et d’informations sur les fermes connues sous le nom d’agriculture numérique, Bayer accordera également à BASF une licence exclusive pour sa plate-forme d’agriculture numérique, selon les sources.

La Commission européenne, Bayer et BASF ont refusé de commenter.

Une autre source a déclaré que l’entreprise agroalimentaire rivale Syngenta (SYENF.PK) est très intéressée par l’exploitation des semences de légumes, mais qu’il existe également d’autres parties intéressées. La société basée en Suisse a refusé de commenter.

L’autorité de la concurrence de l’UE a donné aux concurrents et aux  clients jusqu’à vendredi pour fournir des commentaires sur les concessions proposées par Bayer. Il est possible que certains puissent demander plus de temps.

La Commission, qui doit se prononcer d’ici le 5 avril, peut  accepter les concessions, exiger davantage, ou bien opposer son veto à l’accord.

 

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