Biobest : Nous avons inventé le ‘buzziness’

Biobest a été fondée, il y a 30 ans, par le Dr Roland De Jonghe, un vétérinaire belge passionné par les bourdons. Peu après, Biobest a été la première entreprise à réussir dans l’élevage commercial de bourdons. Il n’a pas fallu longtemps avant que les bourdons se révèlent être une véritable percée technologique pour les producteurs de tomates en serre.

30 ans plus tard, l’entreprise basée à Westerlo est devenue un acteur mondial pour la gestion durable des cultures ; les producteurs de plus de 70 pays s’appuient sur les produits de Biobest pour produire une culture saine et durable. Biobest fait partie de l’industrie du biocontrôle et de la pollinisation, un secteur dynamique et en croissance rapide, restant modeste comparé à celui de l’industrie agrochimique, mais florissant. C’est un bon moment pour souligner le rôle crucial que les bourdons ont joué dans le développement de cette industrie. Lisez la suite et découvrez pourquoi il est plus que justifié de dire que « nous avons inventé le buzziness  » et comment nous nous inspirons de l’exemple de notre fondateur pour continuer à le réinventer.

Comment le bio a-t-il commencé à bourdonner (bio buzzing) ?

De nos jours, l’impact des pesticides sur l’environnement et la santé humaine se retrouve régulièrement dans les grands titres de l’actualité. Néonicotinoides, glyphosate et autres produits chimiques : nous parions que vous suivez cela de près dans les nouvelles. Bien qu’encore trop largement utilisée sur le terrain pour les produits horticoles sous serre, l’utilisation des pesticides a néanmoins été sérieusement réduite grâce à la pression des consommateurs, des détaillants et une législation plus stricte. Lorsque nous avons introduit les bourdons à la fin des années 80, la lutte chimique dans les serres était toujours la norme. Le premier défi pour que les bourdons puissent délivrer leur plein effet sur le rendement et la qualité (40% de rendement en plus n’est pas rare) était d’éviter qu’ils soient anéantis par des produits chimiques. En général vu par le producteur comme le premier insecte travaillant à ses côtés, l’introduction des bourdons a permis de sensibiliser les producteurs de tomates à utiliser moins de pesticides et, si les pesticides ne pouvaient pas être évités, à opter pour des produits moins toxiques et moins persistants. Biobest a investi dans la recherche sur les « effets secondaires » des pesticides sur les bourdons et y a développé une solide expertise. Dans ce contexte, les producteurs qui, à cette époque, étaient rarement prêts à utiliser la lutte biologique, ont commencé à regarder celle-ci comme un moyen de fournir un environnement de travail mieux approprié pour leurs bourdons. Et si vos bourdons méritent un environnement sain, vous êtes plus susceptible de vous rendre compte que les personnes qui travaillent dans la serre le méritent également. « Nous avons inventé le ‘buzziness' » résume vraiment bien comment les bourdons ont joué un rôle crucial dans la préparation des producteurs à l’utilisation de la lutte biologique. Nous sommes fermement convaincus que, sans les bourdons, l’industrie du bio-contrôle n’occuperait pas la place qu’elle occupe aujourd’hui.

Le ‘bio buzz’ se répand

Ce qui a commencé dans les cultures de tomates est maintenant courant dans la plupart des cultures horticoles protégées. Dans différents types de légumes et de petits fruits, également dans les cultures ornementales, la production durable et la lutte biologique font partie des priorités qui sont à l’ordre du jour. En outre, même lorsqu’une culture ne nécessite pas directement de bourdons, ce qui est le cas lorsque la pollinisation n’est pas importante, de nombreuses raisons existent aujourd’hui pour utiliser la lutte biologique dans le cadre de la protection intégrée contre les parasites ou même pour se préparer à la production organique. La pression des consommateurs, des détaillants et des lois plus strictes sont certainement essentielles, mais dans de nombreux cas, il est tout simplement plus efficace d’utiliser des solutions naturelles que de pulvériser des produits contre lesquels les parasites peuvent rapidement développer une résistance. Même avec un dosage plus élevé, il devient difficile de contrôler le parasite. Les producteurs qui, avec l’aide de nos conseillers, maîtrisent l’art de favoriser un équilibre naturel dans la culture évitent un stress inutile des plantes causé par les applications chimiques et produisent une culture de meilleure qualité avec un rendement plus élevé. Jour après jour, nous inventons le ‘buzziness’ avec eux. Nous nous efforçons d’offrir aux producteurs un ensemble complet de solutions naturelles, en introduisant de nouveaux agents de lutte biologique ou en développant des méthodes de âchage et d’introduction plus efficaces. A titre d’exemple, Biobest a été le pionnier de l’utilisation de suppléments alimentaires destinés à établir de manière préventive une forte armée d’acariens prédateurs dans la culture.

Nouvelles frontières

De nombreux développements du biocontrôle en horticulture ont été initiés en Europe, en Amérique du Nord et en Extrême-Orient. Notre secteur d’activité ainsi que notre entreprise, étendent maintenant leurs ailes dans le monde entier. Les producteurs d’autres continents sont en train de développer leur expertise en matière de lutte biologique. Souvent, en Afrique et en Amérique du Sud, la lutte biologique commence d’abord dans les cultures d’exportation. Cependant, nous sommes convaincus que la sensibilisation des consommateurs aux produits sains va progressivement toucher le marché local. C’est pourquoi nous sommes heureux d’avoir pris des mesures importantes pour entrer sur le marché africain grâce à l’acquisition de Real IPM Kenya. Nous avons également débuté des activités en Chine et nous recherchons des opportunités en Amérique du Sud. Et souvent, notre ancien tour fonctionne toujours. Dans de nombreuses régions du monde, nous avons joué un rôle pionnier en apportant sur le marché des bourdons locaux. Nous l’avons fait en Turquie et au Mexique. Nous sommes en train de le faire en Amérique du Sud et en Chine. Encore une fois, les bourdons ont leur rôle à jouer, ouvrant la porte au ‘bio’. Nous bourdonnons (buzzing) et «bio bourdonnons» ensuite (bio buzzing). Ainsi, même après 30 ans, nous continuons à inventer le ‘buzziness’ et nous sommes confiants que notre esprit pionnier restera nécessaire pendant un bon bout de temps encore.

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