Melon : Les entreprises marocaines suivent avec espoir la crise à Manche

Les entreprises marocaines appartenant au  Groupement des Agriculteurs du Souss « Agrisouss – Agadir » envisagent la possibilité d’offrir aux commerçants de La Manche leurs terres pour la plantation du melon Piel de Sapo dès la prochaine saison. Il existe un rapport technique qui protège les possibilités de plantation de Piel de Sapo sur les fermes près de l’Atlantique, puisque les variétés de Piel de Sapo sont adaptées à des températures élevées et une durée d’ensoleillement plus longue, les mêmes conditions qui existent à Agadir.

Les entreprises marocaines suivent avec une attention particulière la situation financière des sociétés de La Mancha qui opèrent avec le melon Piel de Sapo. Au début de Septembre, le groupe des Coopératives Agroalimentaires de Castilla-La Mancha a souligné que pendant quatre semaines du mois d’Août, ils ont payé entre 11-22 centimes par kilo de melon, ce qui suppose un prix inférieur aux coûts. C’est un problème pour les agriculteurs, qui ont commencé à facturer en juillet entre 40 et 55 centimes d’euros.

Le président de l‘IGP Melon de La Mancha, Ramón Lara, a confirmé dans le journal La Tribuna de Ciudad Real la préoccupation « d’une culture qui n’est plus rentable et avec des pertes importantes ».

Le suivi des entrepreneurs marocains répond à une hypothèse gérée par le groupe AgriSouss. Le but de la proposition est d’offrir aux commerçants de La Mancha la possibilité que les sociétés d’Agadir puissent servir à planter Piel de Sapo pour les distributeurs espagnols.

Agrisouss considère que les variétés plantées de Piel de Sapo sont viables dans les exploitations situées près de l’Atlantique, puisqu’elles sont adaptées aux températures élevées et au rayonnement solaire et aux scénarios d’eau extrêmes. Ce sont les conditions qui existent à Agadir «avec l’avantage que l’Atlantique adoucit les températures de jour et de nuit pour une variété de melon adaptées aux températures extrêmes de La Mancha, » souligne le rapport d’Agrisouss.

Un premier contact a déjà été établi entre deux hommes d’affaires marocains et deux entreprises de la Manche situées à Ciudad Real, afin que les opérateurs de la Manche envisagent de faire un test de 20 hectares au cours de la campagne qui vient.

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