Une étude FAO-BERD estime très faible la production oléicole tunisienne

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L’huile d’olive est l’une des principales productions agricoles de la Tunisie et constitue un produit d’exportation stratégique pour le pays. La Tunisie est en effet le troisième exportateur d’huile d’olive après l’Espagne et l’Italie. Cette position commerciale résulte en partie de mesures politiques favorisant l’exportation de la production d’huile d’olive.

En termes de production, la Tunisie se range généralement parmi les six plus importants producteurs mondiaux, atteignant lorsque la récolte est bonne le quatrième rang mondial. Malgré une tendance haussière, la production tunisienne est caractérisée par une forte variabilité, les rendements étant largement influencés par la pluviosité. Pour que le potentiel de production du pays s’exprime pleinement, une augmentation et une stabilisation des rendements seraient nécessaires.

Cette étude est destinée aux investisseurs qui s’intéressent au secteur oléicole tunisien, ainsi qu’aux autorités publiques pour l’orientation des politiques sectorielles. Elle rend compte de l’état actuel du secteur oléicole tunisien, notamment de ses performances récentes et de ses opportunités de développement futur. Elle permet aussi de comparer la situation tunisienne à celles des autres grands producteurs d’huile d’olive, comparant les marges à celles des pays concurrents et évaluant l’impact des politiques publiques sur la compétitivité de la Tunisie au niveau du broyage et du raffinage. Elle examine enfin les perspectives de croissance de la demande domestique et internationale pour l’huile d’olive tunisienne et conclut par l’identification des principales contraintes et opportunités pour le développement du secteur et de recommandations en matière de politiques publiques. Cette analyse s’inscrit dans le cadre de la coopération entre la l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) et la collaboration entre la FAO et le Conseil Oléicole Internationale (COI).

 Source : flehetna.com

 

 

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