La région de Souss-Massa exporte au niveau national plus de 86% de primeurs et plus de 96% de tomates

Clôture à Agadir du Salon international des fruits et légumes et de l’agro-industrie

Le Salon international de la filière fruits et légumes (SIFEL) et le Salon de l’agro-industrie Maghreb Food Exhibition (MAFEX) se sont tenus pour la première fois en même temps et sur le même site, le Parc Agadir-Expo, à la demande des agro-industriels marocains et des organisations interprofessionnelles avec l’ambition de favoriser les affaires et de drainer plus de visiteurs professionnels nationaux et internationaux.
L’évènement, dont le coup d’envoi a été donné jeudi à Agadir, a connu une forte présence de professionnels marocains et de pays étrangers, notamment d’Afrique et d’Asie.

Pour le comité d’organisation, l’alliance stratégique entre le MAFEX et le SIFEL, plébiscitée par les Fédérations et les associations professionnelles, supports officiels des deux salons, visait à offrir aux participants une complémentarité idéale et un cadre propice aux affaires dans une région très dynamique dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche maritime et de l’agro-industrie.
L’Association marocaine des producteurs et producteurs exportateurs des fruits et légumes (APEFEL), basée à Agadir, entend faire de cette édition du SIFEL une vitrine nationale et internationale du secteur des fruits et légumes au Maroc, et particulièrement de la région de Souss-Massa qui exporte au niveau national plus de 86% de primeurs et plus de 96% de tomates.

Accompagnateur du Plan Maroc Vert, le Salon a été ponctué, au fil des ans, par la signature des conventions d’agrégation, des accords d’approvisionnement et la participation en force de pays de choix, dont la Chine, la Russie, le Chili, Pérou, ainsi que de nombreux pays d’Afrique.
Dans une déclaration à la MAP, le président de l’APEFEL a souligné que le SIFEL s’est tenu néanmoins cette année dans une conjoncture particulière pour la filière, surtout les légumes et en particulier les tomates, expliquant que depuis deux saisons, la rareté de la pluviométrie et l’impact de certaines maladies et insectes pénalisent la production qui a accusé une baisse.Il a toutefois relevé l’importance de ce rendez-vous pour explorer les nouveautés de secteur et, en parallèle, tenir des rencontres entre producteurs, investisseurs et exportateurs des produits marocains.

«La nouveauté cette année porte sur les sujets proposés au débat, et qui peuvent apporter un plus au secteur, en l’occurrence le grand projet de dessalement de l’eau de mer à Chtouka Aït-Baha et la question de la fiscalité », a-t-il dit ajoutant que les producteurs et les agriculteurs de la région étaient appelés à tirer profit des débats et des rencontres Btob et être au fait des nouveautés sur ces sujets.
Pour faire face aux défis de la gestion des ressources hydriques, et de pérenniser l’activité agricole florissante dans la région du Souss, un important projet verra le jour à Chtouka Aït-Baha avec la réalisation d’ici 2022 de la station de dessalement de l’eau de mer pour les besoins de l’irrigation et pour l’approvisionnement en eau potable.
Ce mégaprojet initié par le ministère de l’Agriculture fait partie des mesures phares consentis pour la conservation des ressources en eau dans le Souss-Massa et le soutien à la mise en place à une large échelle du système d’irrigation goutte-à-goutte.

Le Salon d’Agadir, qui s’est achevé dimanche 26 novembre, a donné l’occasion aux visiteurs de découvrir les avancées pour les différents maillons de la chaîne de valeur de la filière et a constitué un espace d’échange pour les professionnels du secteur agricole et agro-industriel avec leurs homologues étrangers.

Source : libe.ma

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