Un nouveau Virus pour lutter contre la Tuta Absoluta

Dans le cadre du projet européen BIOCOMES – coordonné par Wageningen University & Research (WUR) – un consortium international important a eu lieu. Ce consortium est composé de treize entreprises commerciales et de quatorze instituts de recherche qui ont  travaillé ensemble pour le  développement de nouveaux produits de lutte biologique.

La disponibilité de ces produits est de plus en plus importante pour contrôler les ravageurs et les maladies des plantes cultivées de manière durable et respectueuse de l’environnement. Après quatre ans, ce projet européen ambitieux s’est révélé être un excellent exemple d’une coopération public-privé.

Bien que le développement de nouveaux produits de lutte biologique dure assez longtemps, les partenaires BIOCOMES ont développé avec succès de nouveaux produits à potentiel commercial.

Le coordinateur de BIOCOMES Jürgen Köhl de Wur conclut donc que le résultat après quatre années de BIOCOMES est très bon. « Onze agents de lutte biologique sont en cours de développement, dont deux sont déjà en cours d’enregistrement. En outre, plusieurs nouveaux insectes seront commercialisés en tant qu’agents de lutte biologique. Il est important de souligner que ces produits remplacent la protection phytosanitaire. Et sans ce partenariat public-privé, ces produits n’auraient pas atteint le marché!  »

Nouveaux produits de lutte biologique

À la fin du projet, deux nouveaux produits sont maintenant prêts à être soumis à l’enregistrement. Un produit à base de virus pour lutter contre la mineuse des feuilles de tomate, Tuta absoluta, et un produit fongique pour lutter contre le fusarium dans les céréales. « L’exploitation commerciale de ces produits est presque certaine », affirme Köhl avec enthousiasme.

Expertise partagée

Selon Köhl, il existe plusieurs facteurs de succès différents dans le partenariat BIOCOMES. L’expertise partagée est l’un d’entre eux. « L’un des partenaires souhaitait élever des nématodes pour mieux lutter contre les ravageurs, mais il lui manquait l’expertise moléculaire. Cette expertise était toutefois disponible ailleurs dans le consortium. Le développement de ces nématodes est maintenant si avancé que le gouvernement allemand prend le relais de BIOCOMES », affirme Köhl.

Capacité quantitative

En plus de cette contribution qualitative, BIOCOMES a également proposé une capacité quantitative pure, souligne M. Köhl. « La plupart des entreprises de notre consortium étaient de taille moyenne ou même de petite taille. Un des partenaires a souhaité développer un champignon pour combattre le fusarium pour les céréales. Ils manquaient des capacités pour effectuer les recherches nécessaires et mettre en place des tests sur le terrain. BIOCOMES a également joué un rôle décisif dans sens. « 

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