Problématiques phytosanitaires les plus communes pour les producteurs des fruits et légumes en UE

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Insuffisance de la disponibilité de produits phytopharmaceutiques en raison des interdictions, restrictions d’utilisation requises par la législation communautaire, ou les différentes règlementations existantes dans les états membres sont parmi les principaux  problèmes auxquels se confrontent les producteurs de fruits et légumes européens .

En France, les producteurs ont sollicité de leur gouvernement une diminution des restrictions concernant l’utilisation des produits phytopharmaceutiques « car il y a une liste de 50 substances actives interdites en France ou qui sont soumises à utilisation restreinte, mais qui sont utilisés dans les autres pays de l’Union Européenne », a expliqué la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) au ministre français de l’Agriculture lors d’une réunion en janvier passé.

En plus, les « Légumes de France » (fédération professionnelle, représentant l’ensemble des producteurs de légumes frais) travaille sur la reconnaissance mutuelle des matières actives avec d’autres pays de l’UE et a obtenu la première reconnaissance mutuelle avec l’Italie pour l’utilisation d’un produit de Bayer pour lutter contre les aleurodes sur tomate.

La reconnaissance mutuelle est une façon d’autoriser des produits phytopharmaceutiques, ceci stipule que si un produit est autorisé dans un état membre peut être autorisé, automatiquement, dans un autre état membre si les conditions agricoles, l’état phytosanitaire  des plantes et l’environnement sont comparables.

Au Royaume-Uni, selon l’AHDB (Conseil de développement de l’Horticulture et de l’Agriculture), la perte de matières actives en raison des changements législatifs communautaires à cause des problèmes des perturbations endocriniennes peuvent provoquer une perte de 1 118 millions d’euros à l’agriculture britannique. 

Pour la culture de la pomme de terre, la perte qui pourra être causée si interdiction de la matière active linuron (un herbicide) s’estime à 68 millions d’euros. Pour le fongicide Mancozébe, la perte pourrait être de l’ordre de 3,9 millions d’euros.

En Espagne, FEPEX (Fédération espagnole des producteurs et exportateurs de Fruits, légumes, fleurs et plantes vivantes) a réclamé dans  de nombreuses occasions la nécessité d’améliorer la disponibilité des produits phytopharmaceutiques et travaille également sur la reconnaissance mutuelle des ingrédients actifs avec d’autres pays, pour différentes cultures telles que la fraise et la tomate. 

Dans le cas des fraises et depuis la dernière réunion du groupe franco-espagnol-italien de fraise qui s’est tenue le 18 Février 2014, une analyse de la disponibilité des produits phytopharmaceutiques dans les pays méditerranéens membres de l’UE producteurs de fraises a été menée afin d’améliorer la procédure de reconnaissance mutuelle prévue par le règlement 1107/2009 du Parlement européen et du Conseil national.

Source : fepex.es

 

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