Nadorcott perd une manche contre Tango en Afrique du Sud

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La commercialisation de la mandarine Tango en Afrique du Sud a reçu un important coup de pouce pour passer à la  vitesse supérieure après l’octroi des droits de la protection des obtentions végétales à l’Université de Californie Riverside (c).

L’octroi des droits à l’UCR pour Tango a été confirmé par le service d’enregistrement de la protection des obtentions végétales  de  l’Afrique du Sud.

Des plantations importantes de Tango ont été déjà effectuées et il est prévu que les volumes de la variété  augmenteront rapidement à partir de l’année prochaine.

La résolution des droits des obtenteurs met fin à une longue bataille pour les droits de la variété. Tango a été développée par UCR par l’irradiation d’un bourgeon de la Nadorcott (WMurcott), et une demande a été lancée pour breveter cette variété sous l’appellation de Tango en septembre 2005, avant d’être accordée en juillet 2007 sous le numéro de brevet de plante 17.863.

Les droits ont été contestés en Afrique du Sud, pour le motif que Tango est une variété essentiellement dérivée de la Nadorcott, qui est également connu comme WMurcott.

La question de la protection des droits d’obtentions végétales pour Nadorcott en Afrique du Sud est devenue une patate chaude, avec une demande au greffier de s’en débarrasser. Jusqu’à ce moment, le Greffier n’a pas encore annoncé sa décision finale si les droits existants devraient être levés ou pas.

Ca sera une décision importante pour Tango aussi, parce que sans la protection des obtentions végétales pour Nadorcott en Afrique du Sud, les revendications que Tango est un cultivar essentiellement dérivé de la  Nadorcott n’auront pas de fond et tous les autres défis vont disparaître.

Les droits des obtenteurs de la Nadorcott ont été accordés en 2004, mais ont été contestés il y a trois ans par un producteur d’agrumes du Cap oriental, Mark Hume, qui a demandé au Greffier de les déclarer invalides. La validité des droits sont défendus par la société NADORCOTT PROTECTION (NCP), ainsi que Citrogold, une société de gestion de la variété en Afrique du Sud.

En Afrique du Sud, au moins, le droit d’obtention de la variété Tango est maintenant sécurisé et les agrumiculteurs auront un grand choix de la mandarine à planter. En effet, les mandarines tardives ont connu une croissance considérable ces dernières années dans le secteur des agrumes.

La bonne nouvelle est que dans les deux premières phases du programme de plantation pour Tango, quelque 2.000 hectares ont été mis en place. Les premiers fruits seront exportés cette année et le tonnage va augmenter considérablement dès l’année prochaine.

 

Trois exportateurs sud-africains ont été nommés pour commercialiser le fruit. Ils sont AMC, qui devrait gérer le fruit d’environ 50 pour cent des vergers plantés à ce jour, Stargrow Marketing et Fruitone.

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