Une lueur d’espoir pour les tomates marocaines?

A l’issue des entretiens entre le ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouch et le directeur général de l’Agriculture de la Commission européenne, les négociateurs ont évoqué des « propositions » et des « solutions » éventuelles, « surtout » pour les tomates.

Ce matin, Aziz Akhannouch rencontrait à huit-clos le directeur général de l’Agriculture de la Commission européenne, Jerzy Plewa. Le sujet? La nouvelle Politique agricole commune (PAC) de l’UE (votée le 14 avril dernier) qui prévoit des modifications des conditions d’accès des fruits et légumes extra-communautaires –et donc marocains- au marché européen, et ce dès octobre prochain.

En clair, au lieu de dédouaner leur marchandise sur la base du prix réel de vente, les exportateurs marocains seront désormais taxés sur la base d’une valeur forfaitaire d’importation calculée par l’UE. Des restrictions condamnées par le gouvernement comme par les professionnels marocains qui y voient une menace pour les exportations marocaines. Une menace qui mettrait –à plus ou moins court terme- plusieurs filiales en danger.

« Une solution pragmatique avant tout pour les tomates »
Mais si les discussions entre les deux parties, ce vendredi au Salon de l’agriculture à Meknès –ironiquement, l’UE est l’invitée d’honneur de cette édition- n’ont encore rien donné de concret, pour la première fois depuis le 14 avril, les négociateurs ont évoqué des « progrès ».
Au sortir de la rencontre, Jerzy Plewa a ainsi déclaré avec optimisme que les négociations avaient « progressé aujourd’hui dans la direction de trouver une solution pragmatique ». Et de mettre l’accent sur les tomates, la filière qui serait touchée le plus durement, et le plus rapidement par cette nouvelle réglementation: « Nous sommes en train d’explorer toutes les solutions possibles avant tout pour les tomates. »

L’UE et les tomates marocaines: les carottes sont cuites?
Plus prudent, Aziz Akhannouch a évoqué « des propositions [de l’UE] que l’on doit étudier » avant d’annoncer un nouveau round de négociations « qui se tiendra à partir de la semaine prochaine à Bruxelles ».
Et de rappeler qu’en tant « que partenaires essentiels, les acteurs marocains dans le secteur agricole ont leur mot à dire à propos des propositions européenne qui restent à étudier ».

Source : h24info.ma

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