L’Europe et la Chine s’unissent contre la mouche blanche

mouche blanche

Les scientifiques de l’Union Européenne (UE) et de la Chine se sont joints à un projet visant à développer de nouvelles méthodes de gestion intégrée des ravageurs, notamment la mouche blanche (Bemisia tabaci), dans l’agriculture européenne et chinoise. Ceci a été fait dans le but de rendre la lutte antiparasitaire plus durable, comme cela a été communiqué  à la presse espagnole par IRTA (l’Institut de recherche et de technologie agroalimentaire) du gouvernement catalan.

Il s’agit du projet EUCLID qui rassemble des chercheurs de cinq pays européens travaillant ensemble avec la Chine pour identifier les méthodes les plus durables de gestion agricole, et le besoin d’utilisation des pesticides chimiques.

L’objectif est de fournir un appui scientifique à la politique de l’Union européenne et celle de la Chine pour améliorer la qualité des produits agricoles, l’impact environnemental et de faciliter l’échange entre les deux régions. Ceci en optimisant les méthodes de contrôle actuelles et en développant de nouvelles méthodes basées sur la gestion intégrée des ravageurs pour maitriser les organismes nuisibles et de promouvoir leur application. « Cela devrait réduire la dépendance des producteurs européens et chinois vis-à-vis des pesticides chimiques dans les systèmes agricoles sélectionnés dans chaque région », explique Nuria Agusti d’IRTA.

Réduire l’utilisation des pesticides est l’une des préoccupations du secteur agricole en raison des effets nocifs des produits chimiques sur l’environnement, la santé des consommateurs et celle des ouvriers.

Le projet comprend le développement de systèmes innovants de gestion intégrée des ravageurs, le transfert des résultats aux agriculteurs ainsi que de faire connaître les avantages de l’agriculture « sans produits chimiques » aux consommateurs.

 

IRTA est l’une des 18 organisations qui font partie du projet EUCLID et fournissent des solutions de lutte biologique contre les parasites pour les tomates ainsi que d’autres légumes à feuilles. Le projet, financé par la commission européenne dans le cadre du programme Horizon 2020 a débuté en septembre 2015 et dure quatre ans.

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