Les cultures des agrumes, de la banane et de l’avocat endommagées par le vent en Espagne

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Des dommages estimés à 70% sur la culture d’avocat et 50% sur la culture de banane, c’est  ce qu’a révélé une évaluation faite par les techniciens des agences de vulgarisation agricole de l’ile de la Palma (Espagne) suite aux vents violents qui ont frappé l’ile le week-end dernier (du 7 au 8 Mars).

En effet le week-end dernier, des tempêtes de vent atteignant 129 kilomètres par heure ont été enregistrées par la station de l’Agence nationale de météorologie (AEMET) situé à Tijarafe, dans l’ouest de l’île.

Selon les techniciens agricoles, les bananiers ont subi une grave défoliation qui, en combinaison avec les basses températures enregistrées au cours de l’hiver,entravera la bonne croissance des plantes.

Le vent était plus intense dans la région d’Amagar, où on estime qu’entre 30 et 40% des cultures peuvent être affectées.

La culture d’avocat a également été touchée dans cette municipalité, où les chutes de fruits ont atteints 30% dans certaines parcelles.

Par ailleurs, les avocats de la vallée d’Aridaneont été les plus touchées par le vent avec un taux de chute de fruits estimé à 60%.

Les techniciens soulignent que les pertes sont illimitées à cause des tempêtes de vent qui s’ajoutent aux mauvaises conditions climatiques des mois précédents. Certains domaines de Los Llanos de Aridane ont perdu 100% de leur récolte.

Quant aux plantations de bananes, le vent a endommagé 50% des récoltes dans les fermes d’El Remo et Las Hoyas, qui sont deux domaines très réputés pour la culture de la banane sur l’île.

Les cultures des oranges n’ont pas été exclues, en effet environ 40% des cultures ont été touchées dans les fermes d’El Paso, Los Llanos et Puntagorda.

Compte tenu de ces rapports José Basilio Pérez, conseiller insulaire de l’Agriculture, a exprimé sa préoccupation au sujet de cette nouvelle situation critique, après les forts vents qui ont affecté le secteur agricole en janvier et février. Le conseiller a été préoccupé par le fait que certains sous-secteurs agricoles ne possèdent pas d’assurance qui pourrait servir comme garantie dans de telles situations.

« Nous devons nous assurer que les différents fournisseurs du service d’assurance réalisent leurs évaluations dans les plus brefs délais et de rembourser les producteurs dès que possible pour pallier, en partie, aux effets du vent », a déclaré José Basilio Pérez.

Source : freshplaza.com

 

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