L’entrée du melon et de la pastèque du Maroc et du Costa Rica provoque un effondrement des prix

Le chef national des fruits et légumes de la coordination des organisations des agriculteurs et des éleveurs (COAG), Andrés Góngora, a déclaré en référence des prix bas du melon et de la pastèque, que « l’entrée des produits du Maroc et du Costa Rica, qui coïncide avec un marché qui est déjà saturé à cause de la surproduction des serres d’Almería, a engendré un effondrement des prix.

Il a noté que « la campagne de la pastèque et du cantaloup 2017 a commencé avec des prix inférieurs aux coûts de production» à Almería, qui représente la première zone de production en Espagne. Par ailleurs, les prévisions nationales espagnoles notent une légère augmentation de la production, ce qui impliquera une augmentation de la superficie et du  rendement tandis que le prix va baisser « .

Góngora a expliqué qu’Almería a planté plus de pastèque à la fois sous-serres et en plein champs (6.500 hectares, soit une augmentation de 2%). En ce qui concerne le melon, « la concurrence croissante du Maroc pour les variétés cantaloup et Galia, très consommées sur le marché français a légèrement réduit la production almeriense sous-serres  à 1500 hectares ».

Le Ministère de l’agriculture et de la pêche, de l’alimentation et l’environnement (Mapama) n’a pas encore publié les donnes des surfaces et de production  de cette campagne, mais celle de 2016 révèlent que 19.700 hectares et 1,075 millions de tonnes pour la pastèque ont été enregistrés alors que les chiffres du melon ont été de 21500 ha et 685200 tonnes.

Góngora a expliqué que, par conséquence, « les prix jusqu’à présent n’ont pas atteint 50 cents / kg qui est le prix minimum à l’origine pour couvrir les coûts de production de la pastèque; dont le prix au début du mois de mai se situait à 30 cents / kg, et après un léger rebond a atteint 40 cents / kg ».

Gongora a attribué cette situation à l’entrée des produits du Maroc et du Costa Rica, qui ont coïncidé avec un marché déjà saturé par la production s’Almeria ce qui a provoqué « un effondrement des prix des produits en question ».

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