Le Maroc souhaite capitaliser sur la production de fruits rouges

Le Royaume compte sur la basse saison européenne pour faire fortune.

Auparavant peu concerné par ce marché, le Maroc développe doucement mais surement ses capacités de production en matière de fruits rouges. En atteste ses résultats à l’export lors de la campagne 2016-2017 qui culminent à 3,4 milliards de dirhams, contre 2,3 pour la période précédente.

Ce regain d’activité découle en effet de l’intérêt prononcé de plusieurs multinationales européennes telles que Roy Agri (Espagne), Messem (Pays-Bas), Dirafrost (Belgique). Mais aussi du numéro un mondial de la fraise, le géant californien, Driscoll’s.

Pour Abdeslam Acharki, directeur exécutif de la Fédération interprofessionnelle nationale, l’explication est très simple puisque « ces groupes s’intéressent à la forte rentabilité des fruits rouges. Mais aussi au besoin de sécuriser un approvisionnement pour le marché européen tout au long de l’année ».

Devenir l’interlocuteur numéro 1 du Vieux Continent

Le Maroc assure en effet une production de novembre à juin, ce qui calendairement parlant est une aubaine pour l’Europe dont la production diminue de manière drastique lors de la basse saison, de décembre à mai. Ainsi, plus de 60 % de la production locale – soit plus de 100 000 tonnes – part chaque année à l’export, dont 90 % rien que pour l’Europe, souligne Jeune Afrique.

Pour rappel, le Royaume répartit essentiellement ses unités de production (fraises, myrtilles, framboises et mûres) entre le Loukkos et le Gharb (au nord-ouest) et le Souss-Massa (au sud-est).

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