Le Maroc prévoit de doubler ses exportations agricoles d’ici 2030, selon Fepex

Une nouvelle stratégie de développement agricole a été lancée au Maroc, baptisée « Green Génération 2020-2030 », avec laquelle elle prévoit d’améliorer le Produit Intérieur Brut (PIB) du pays et de doubler ses exportations dans les dix prochaines années, complétant ainsi le Plan Maroc Vert.

Des progrès sont également en cours dans la modernisation du réseau d’irrigation des exploitations agricoles, en particulier celles à plus forte valeur ajoutée, comme les produits horticoles.

Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, « a permis la multiplication du PIB-Exportations agricoles et agricoles, ainsi que l’augmentation du niveau d’investissement et la création d’emplois », comme l’a déclaré le ministre de l’Agriculture, Pêche maritime et développement rural et eaux et forêts, Aziz Akhannouch lors de la présentation officielle de la stratégie  » Green Génération 2020-2030″.

Cependant, il est temps d’envisager un nouveau niveau dans son développement et de mettre en œuvre une nouvelle stratégie agricole basée sur deux pôles majeurs. D’une part, la valorisation de l’élément humain par l’émergence d’une nouvelle classe moyenne agricole (350 000 ou 400 000 nouveaux logements) et la naissance d’une nouvelle génération d’entrepreneurs par la valorisation d’un million d’hectares de terres collectives, ainsi que la création de 350 000 emplois ».

L’autre pôle porte sur le développement des filières agricoles dans le but de doubler les exportations (50 milliards de dirhams) et le PIB agricole (250 milliards de dirhams) à l’horizon 2030 et d’améliorer la distribution alimentaire grâce à la modernisation de 12 marchés de gros et marchés traditionnels.

Le Maroc a également lancé une autre stratégie « Forêts du Maroc » sur le développement de l’eau et des forêts. Dans le même temps, il entend également moderniser le réseau d’irrigation des exploitations agricoles et notamment celles à plus forte valeur ajoutée, comme les produits horticoles. Dans ce sens, les travaux se poursuivent pour créer une usine de dessalement à Agadir, fruit d’un partenariat public-privé.

D’une superficie de 20 hectares, cette station de dessalement, située à 40 kilomètres au sud d’Agadir, dans le Parc National de SoussMassa, a pour principaux objectifs d’auto-approvisionner toute la zone d’Agadir et d’assurer l’approvisionnement en eau d’irrigation de la Plaine de Chtouka, (15 000 hectares), l’une des principales régions horticoles du Maroc. L’objectif est de « préserver les activités agricoles de cette région, notamment les cultures à forte valeur ajoutée, ainsi que de capitaliser sur l’expérience du secteur privé ».

Pour FEPEX, la nouvelle stratégie de développement agricole au Maroc, qui vise à doubler les exportations au cours des dix prochaines années, traduit l’engagement pour une agriculture d’exportation, centrée sur les fruits et légumes, et la mise en œuvre des mesures nécessaires pour y parvenir, telles que le développement d’usines de dessalement pour améliorer l’irrigation. L’augmentation de la production exportable des fruits et légumes au Maroc accentuera l’impact négatif que les productions marocaines ont déjà sur les secteurs espagnol et commun

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