La tomate marocaine menacée à l’export

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Dans le Souss, la campagne d’exportation 2015/2016 a, certes, démarré plus tard que celle de l’année dernière, mais elle s’annonçait malgré tout sous de bons auspices. Or, les événements survenus à Paris le 13 novembre dernier risquent de l’impacter de plein fouet.

En effet, les exportateurs ressentent une certaine réticence ces derniers jours sur le marché international. « A l’instar de l’année dernière, les mêmes quantités de tomates sont exportées vers l’Europe », explique Omar Mounir, porte-parole de la Fédération interprofessionnelle des fruits et légumes (Fifel). « Néanmoins, le sentiment d’insécurité qui sévit en Europe a freiné la demande, le consommateur se rétracte à cause du sentiment d’insécurité ambiant en Europe, mais nous gardons toujours l’espoir et le souhait que les choses vont aller dans le bon sens », a-t-il ajouté.

Aujourd’hui, suite au conflit turco-russe, de nouvelles opportunités s’offrent au Maroc, notamment concernant les produits agricoles marocains exportés vers la Russie. Sachant que le Maroc est le deuxième partenaire économique et commercial de ce pays en Afrique. Dans ce sens, les exportateurs du Souss ont été contactés aussi bien par les sociétés russes que par les responsables marocains concernés, qui leur proposent l’augmenter les quantités à mettre sur le marché russe, nous indique-t-on.

A ce propos, les producteurs tiennent à développer leurs relations avec ce marché au même titre qu’avec le marché européen. Par ailleurs, les exportateurs précisent que, par la force des choses, les quantités exportées vers l’Europe vont diminuer à cause du froid. En effet, la baisse des températures ressentie ces derniers jours ne va pas favoriser la grande production. Et si les températures minimales continuent à sévir, les quantités exportées peuvent baisser à environ 1.200 tonnes par jour, au lieu de 2000 t/j exportées actuellement. Soit une diminution de près de 40 à 50%.

En attendant, quelles que soit la situation et les quantités produites,  les producteurs continuent de s’investir dans le maintien de la qualité des  produits pour en assurer la pérennité.

 

Source : leconomiste.com

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