Koppert lance une nouvelle solution pour les cochenilles des agrumes en Espagne

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Le Pou de Californie et  la cochenille farineuse des agrumes (Planococcus citri) constituent le problème phytosanitaire majeur des agrumes au bassin Méditerranéen. Une nouvelle approche développée par Koppert Espagne offre de bonnes perspectives et peut rivaliser les prix des traitements chimiques de synthèses. 

Ce nouveau système est basé sur deux auxiliaires. Ce sont les guêpes parasitoïdes Aphytis melinus, pour le contrôle du pou de Californie, et l’Anagyrus pseudococci pour le contrôle de la cochenille farineuse. « Nous avons commencé la recherche sur l’Aphytis en 2008 », déclare Kris De Smet Business Unit Manager de l’Europe. « Il a donné des bons résultats sur le pou de Californie. Nous avons étudié son utilisation au cours des deux dernières années. Maintenant, nous maitrisons les quantités et le moment opportun pour faire les lâchers. »

Amélioration du Citripar

Le second produit, est l’Anagyrus pseudococci nommé Citripar. Ce produit a été déjà connu comme un moyen pour lutter contre les cochenilles farineuses, mais il avait une faible efficacité. Citripara a été récemment amélioré par Koppert. 

Les momies émergent maintenant progressivement, de sorte que la population continue à se renforcer au fil du temps. C’est un système qui utilise un adhésif empêchant également les fourmis de dévorer les momies des guêpes. Les agrumes sont largement cultivés autour de la Méditerranée. En Espagne, ils couvrent une superficie totale de 300 000 hectares. Le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Turquie et le Maroc ont également de grandes superficies d’orangeraies, de citronniers, de mandariniers, et de pamplemoussiers. 

Un prix attractif 

Kris De Smet a de grands espoirs pour ce nouveau système. Koppert Espagne envisage de le commercialiser largement. « Nous sommes très positifs. D’une part grâce aux résultats qu’on a eu avec nos clients, et d’autre part parce que nous sommes sûrs que notre système peut rivaliser les prix des traitements chimiques classiques. « Pour rendre le système encore plus attrayant, une plus grande réduction est offerte aux producteurs qui ont de grandes superficies ».

Source : agropages.com

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