Le CSIC découvre une voie qui rend la plante plus résistante aux ravageurs, aux maladies et au stress.

Les scientifiques du Centre national de biotechnologie du Conseil de la Recherche Scientifique en Espagne (CNB-CSIC), dirigé par Roberto Solano, ont découvert un nouveau système pour rendre les plantes plus résistantes aux parasites, aux maladies et au stress tout en obtenant des cultures plus productives.

C’est une nouvelle façon de produire du jasmonate dans les plantes. Cette hormone intervient dans de nombreux processus de développement, dans la résistance aux pathogènes et dans les situations de stress chez les plantes.

Le travail a été publié dans la revue Nature Chemical Biology, qui le mettra en évidence sur sa couverture de février.

« Pendant des décennies, nous avons pris pour acquis qu’il n’y avait qu’un seul moyen de générer l’hormone jasmonate dans les plantes. C’est un chemin profondément étudié et parfaitement décrit. Notre travail révèle que les plantes gardaient secrètement une voie alternative qui leur permettait d’avoir l’hormone quand elles en avaient besoin », explique Andrea Chini, scientifique de CNB-CSIC et auteur de l’étude.

Selon les auteurs, les particularités de cette nouvelle voie sont encore inconnues. « Il peut être activé seulement quand la voie classique échoue, ou seulement en réponse à des stimuli spécifiques. Ce qui semble être plus clair est qu’il a eu une importance significative tout au long de l’évolution et précède probablement la voie la plus connue « , suggèrent les auteurs.

Les scientifiques ont déjà commencé à étudier en profondeur ce chemin nouvellement décrit et s’assurer qu’il y a encore du travail pour démêler tous les détails. « Ceci est un nouveau morceau de puzzle jasmonate. Le savoir en profondeur peut conduire au développement de cultures plus productives, plus résistantes aux ravageurs ou aux situations de stress », disent-ils.

L’étude, réalisée en collaboration avec plusieurs institutions européennes, s’inscrit dans la continuité du travail effectué depuis des années dans le laboratoire de Roberto Solano à la CNB-CSIC pour démêler les détails et l’activité de cette hormone.

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